(A.P.Hawzah) -Si une femme perçoit chez son mari des signes de mésentente ou de désaffection, il n’y a pas de mal à ce qu’elle renonce à une partie de ses droits afin de parvenir à un bon arrangement avec lui ; car, en tout état de cause, la réconciliation vaut mieux que le conflit et la séparation.
وَإِنِ امْرَأَةٌ خَافَتْ مِنْ بَعْلِهَا نُشُوزًا أَوْ إِعْرَاضًا فَلَا جُنَاحَ عَلَيْهِمَا أَنْ يُصْلِحَا بَيْنَهُمَا صُلْحًا وَالصُّلْحُ خَيْرٌ وَأُحْضِرَتِ الْأَنْفُسُ الشُّحَّ وَإِنْ تُحْسِنُوا وَتَتَّقُوا فَإِنَّ اللَّهَ كَانَ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرًا
« Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors ce n’est pas un péché pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, et [sachez que] les âmes sont portées à l’égoïsme. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... alors Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » (An-Nisa’, 128)
L’un des principes fondamentaux régissant la vie familiale est le principe de paix et de réconciliation. Parfois, la situation devient telle que l’un des conjoints – du moins du point de vue de l’autre – adopte un comportement qui semble dépourvu de logique rationnelle. Soit ce comportement est réellement irrationnel, soit il ne l’est pas mais le conjoint l’imagine comme tel, le percevant comme une obstination à imposer son opinion sans se soumettre à la raison.
Dans les deux cas, il est naturel que le lien conjugal se fragilise et que les bases de la famille deviennent instables. Dans une telle situation, l’Islam recommande de tout mettre en œuvre pour éviter l’éclatement du mariage et préserver l’unité familiale. Et cela, même si l’un des deux doit faire preuve d’une grande flexibilité, allant jusqu’à renoncer à un droit légitime, afin de sauvegarder la vie conjugale.




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